Effet d’annonce, effet de stress,

Nouveau promu, nouvelles promesses,

Belles paroles et grands banquets,

Caviar, champagne à volonté.

C’est dignement qu’il faut fêter

Nouveau messie, nouvelle nommée

D’une opinion privatisée,

On dit merci à la télé…

 

Mais quelquefois y’a une cervelle

Qui sous ses airs de ménestrel

Fait ronce à part, parmi les fleurs,

Piquante à souhait face aux vainqueurs.

 

Mesdames, Messieurs ! Y’a une cervelle

Qui danse au loin, qui fait la belle…

Qui fait la belle !

 

De fausses causes en effets d’masse,

Voilà le troupeau qui s’déplace

Que la piqûre dont on s’rappelle

Traverse le front de ceux qui bêlent.

Sébiles mûrissent sur le béton,

Le pauvre est encore de saison

Y’en a bien peu que cela gêne

Parmi les jeunes agneaux qui viennent…

Et revoilà donc une cervelle

Qui s’égosille en ritournelle

Qui gagnera par un bon mot

Le réveil de quelques badauds

 

Mesdames, Messieurs ! Y’a une cervelle

Qui danse au loin, qui fait la belle…

Qui fait la belle !

 

Messieurs, Mesdames ! Y’a une cervelle

Qui danse au loin, qui fait la belle…

Y’a une cervelle !